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asiemutée
4 mars 2008

Le printemps de mes poètes : Arthur Rimbaud ... l'enfant terrible de la poésie ...

herbe


S e n s a t i o n s


rimbaud


Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, heureux comme avec une femme.



Van_Gogh__A_Wheatfield_with_Cypresses

Champ de blé avec Cyprès de Vincent Van Gogh

Le 24 mai 1870, Rimbaud écrivait à Banville (un de ses professeur) "Nous sommes au mois d'amour; j'ai dix-sept ans. L'âge des espérances et des chimères, comme on dit, et voici que je me suis mis, enfant touché par le doigt de la Muse - pardon si c'est banal - à dire mes bonnes croyances, mes sensations, toutes ces choses des poètes, moi j'appelle cela du printemps".
Rimbaud joignait à sa lettre trois poèmes : Sensation, Credo in unam qui deviendra Soleil et Chair ainsi qu'Ophélie.

Sensation est avec Le Dormeur du Val un de mes poèmes préférés de Rimbaud.


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Commentaires
S
en 1980, j'avais 16 ans, je retournais par le train à Paris pour rejoindre Papa, après un long séjour à Cannes avec maman qui était tristement malade.<br /> Puis quand le train s'est arrêté à Arles, j'ai regardé la gare, puis j'ai pris mon bagage et j'ai couru pour descendre sur le quai. Puis le train est parti.<br /> Un vide étrange, personne !<br /> Je ne connaissais pas .<br /> Pourquoi cette folie.<br /> Cette sensation étrange de casser le destin.<br /> J'ai quitté la gare, il faisait chaud, même très chaud. Je me suis dirigé vers le centre ville. J'ai parcouru toute la ville, des alyscamps aux arènes, puis toutes les petites rues, j'ai erré comme un chien perdu. J'ai mangé un bout de pain sur le bord du rhône.<br /> J'étais heureux d'avoir arrêté mon voyage et de me retrouver libre face au soleil.<br /> Cet été, j'étais tombé sur un livre d'art par hasard, sur Vincent van gogh. Dans une lettre à théo, il expliquait sa recherche dans la lumière de ce pays d'Arles. alors, à l'époque, on parlait peu de Van gogh, mais moi, j'ai voulu voir cette lumière.<br /> Je ne vous raconte pas la suite car cela est beaucoup trop long. Voilà comment j'ai découvers la lumière de Van gogh.<br /> En rentrant à Paris, en cherchant le un livre sur van gogh dans une petite librairie rue Mirbel, j'ai acheté aussi un livre de poésies de charles Cros, Lautréamont et Rimbaud. J'ai enfin commencé à lire des poètes. J'écrivais un peu depuis des années, mais j'avais toujours cette manie, de brûler et détruire. J'ai eu la chance, finalement d'avoir continué mon chemin. Pour moi la vie à l'époque ne pouvait pas dépasser les 20 ans.<br /> <br /> c'est une de mes parenthèses de ma vie.<br /> c'est Cet article, qui m'a fait replonger dans mon souvenir.<br /> amitiés sic<br /> <br /> <br /> Il parlait de Arles.
I
merci pour cette très belle poésie de Arthur Rimbaut Maminabelle je l 'ai apprise à l école et je suis contente de la trouver sur ton blog <br /> vive la poésie ...........DE belles sensations <br /> merci pour ton petit mot <br /> amicalement <br /> Isabelle de unsourire
L
Nous n'avions pas le sentiment de n'être pas venus depuis si longtemps...<br /> Beau rapprochement entre deux superbes artistes!<br /> merci<br /> bonne soirée
M
Merci pour cet hommage à Rimbaud !!!très joli poème que j'aime beaucoup et l'illustration choisie lui va à ravir !!!merci Domi !
P
Oui c'est très beau. Ca m'emporte loin.
asiemutée
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asiemutée
  • "Un rêve de voyage, c'est déjà un voyage" Marek Halter. Mon regard sur le Japon, le Vietnam, l'Inde, la Chine, la Thaïlande ... au fil de mes voyages passés et à venir. N'oubliez pas de faire un petit clic sur les photos ...
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